Quand une marque emblématique du son s’allie à un pionnier des matériaux extrêmes, le résultat dépasse l’objet pour devenir manifeste. La collaboration entre Bang & Olufsen et Vollebak, récemment dévoilée au siège du cabinet Bjarke Ingels Group à Copenhague, ne se contente pas de signer un partenariat esthétique. Elle ouvre une réflexion sur l’avenir de la matière, du son et du design expérimental.
Une vision spatiale du design
Le point de départ de cette rencontre audacieuse ? Une idée venue d’ailleurs, littéralement : la Vollebak Spaceshop. Conçue par les architectes danois de SAGA, cette structure mobile de 1000 kg anticipe un monde où les boutiques ne sont plus fixes, mais viennent à vous — que vous soyez sur une plage à Los Angeles ou dans une station orbitale en route vers Cérès.
Habillée d’aluminium anodisé, aux reflets bruts et brûlés, la Spaceshop expose l’essence même du projet : un alliage entre exploration technique et audace narrative. À l’intérieur, elle abrite notamment deux modèles iconiques de Bang & Olufsen, les Beolab 5 et Beosound 2, dont une édition inédite Vollebak.

Beosound 2 Vollebak Edition : chaque exemplaire est unique
Cœur sonore du projet, cette version exclusive du Beosound 2 affiche une finition obtenue par anodisation expérimentale. En cherchant à imiter les traces laissées par un moteur de fusée, les équipes de Struer (le site historique de production de B&O) ont découvert un effet visuel inattendu : une patine tourbillonnante, entre noir profond et gris métallisé, baptisée burnout effect. Cette découverte accidentelle a ensuite été maîtrisée pour donner à chaque enceinte une identité visuelle singulière, aucun exemplaire n’étant identique à un autre.
Côté technique, l’enceinte reste fidèle à ce qui fait sa réputation : 360° de diffusion sonore, une scène large et immersive, et une intégration fluide dans un écosystème multiroom. Plus qu’un bel objet, c’est un outil sonore de haut vol, affûté dans ses moindres détails.
L’expérience Vollebak : du son au textile
Pour prolonger l’expérience, les deux marques présentent également une veste anodisée, traitée selon un procédé galvanique, dans un clin d’œil direct à l’enceinte. Là encore, c’est l’expérimentation qui guide la main : faire fusionner polyamide ripstop et métal invisible, pour créer un vêtement presque irréel.
Ce partenariat se prolongera dans le temps, avec une tournée mondiale de la Spaceshop, dans une série d’événements entre design, art et science. Une manière de donner vie à la philosophie commune aux deux maisons : bousculer les habitudes, repousser les limites et redéfinir la beauté à travers la matière.

Ce qu’on en pense
La démarche peut surprendre, voire sembler radicale. Mais elle dit beaucoup de l’époque : les objets techniques ne se contentent plus de bien fonctionner, ils doivent désormais raconter une histoire, porter un imaginaire.
Bang & Olufsen et Vollebak parviennent ici à faire de l’aluminium un support narratif, un terrain d’exploration esthétique. Le Beosound 2 Vollebak Edition, bien qu’assez élitiste (comptez 5 000 € pièce), s’impose comme une pièce de design.
Spécifications principales
- Nom : Beosound 2 Vollebak Edition
- Finition : Anodisation “burnout” unique à chaque pièce
- Diffusion sonore : 360°
- Technologie : Multiroom compatible (B&O ecosystem)
- Prix : 5 000 €
- Disponibilité : À partir du 25 juin sur vollebak.com, prochainement sur bang-olufsen.com
- Disponibilité limitée, fabrication à la commande