Un design quasi inchangé, mais plus sûr
Extérieurement, le P100 SE ressemble comme deux gouttes d’eau au modèle original. Le design semi-intra, au format bouton légèrement allongé, vise toujours à offrir un bon compromis entre confort, isolation passive et stabilité. Mais la marque a revu la texture extérieure et les ailettes de maintien : elles gagnent en grip et en souplesse, pour une meilleure tenue même lors d’une écoute en mouvement.
L’étui de recharge est également plus robuste, avec une charnière renforcée et un système magnétique amélioré.
Une signature sonore légèrement peaufinée
Pas de révolution côté drivers : on retrouve les transducteurs 10 mm en graphène du P100, mais Cambridge annonce une nouvelle calibration. L’objectif ? Offrir un peu plus d’ouverture dans le haut du spectre, tout en conservant cette assise chaleureuse et cette scène sonore large qui ont fait la réputation de la série Melomania.
Le codec aptX Adaptive est toujours de la partie, tout comme le Bluetooth 5.3, et la compatibilité multipoint qui permet de jongler entre deux appareils. L’autonomie, quant à elle, reste impressionnante : jusqu’à 16 heures d’écoute sans recharge, 52 heures avec l’étui.

Une application plus complète
Le Melomania app profite également d’une mise à jour. L’égaliseur gagne en précision, les profils sonores prédéfinis ont été revus, et la gestion des mises à jour firmware se fait désormais en arrière-plan, sans interruption.
Enfin, le mode Transparence est plus naturel, grâce à un nouvel algorithme DSP maison. Idéal pour rester connecté à l’extérieur sans sacrifier sa musique.
Ce qu’on en pense
Chez Haute Fidélité, on aime les évolutions discrètes qui vont dans le bon sens. Le Melomania P100 SE ne cherche pas à tout changer : il affine les points clés d’un modèle déjà convaincant. Confort, stabilité, lisibilité du médium… tout y gagne en maturité. Pas un nouveau produit, mais une version 1.5 bien sentie, fidèle à l’esprit Cambridge : musicalité, sobriété et efficacité. Il reste à écouter ce qu’il a dans le ventre : mais sur le papier, c’est très prometteur.